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Groupe TVA annonce ses résultats pour le premier trimestre 2021

Montréal, Canada – Groupe TVA inc. (« Groupe TVA » ou la « Société ») annonce qu’elle a enregistré des produits d’exploitation de 140,8 millions, en hausse de 3,7 millions sur le premier trimestre 2020. La perte nette attribuable aux actionnaires se chiffre à 4,5 millions de dollars soit une perte de 0,10 $ par action comparativement à une perte nette attribuable aux actionnaires de 0,7 million ou une perte de 0,02 $ par action pour le trimestre correspondant de l’exercice 2020.

Faits saillants liés à l’exploitation du premier trimestre :

  • BAIIA ajusté[1] consolidé de 2 136 000 $, soit une variation défavorable de 6 371 000 $ comparativement au trimestre correspondant de 2020;
  • BAIIA ajusté1 négatif du secteur télédiffusion de 3 421 000 $, soit une variation défavorable de 7 250 000 $ principalement attribuable à la baisse de rentabilité de « TVA Sports » dont l’augmentation importante des coûts provient de la modification du calendrier de diffusion de la saison 2020-2021 de la Ligue Nationale de Hockey (« LNH »), compensée en partie par l’augmentation de la rentabilité du Réseau TVA ainsi que des activités de production commerciale;
  • BAIIA ajusté1 du secteur des services cinématographiques et audiovisuels (« MELS ») de 3 628 000 $, soit un écart favorable de 456 000 $ attribuable à l’augmentation de la rentabilité de l’ensemble des activités du secteur à l’exception des activités d’effets visuels, contrebalancée en partie par le démarrage des activités de production virtuelle qui n’ont pas atteint leur plein potentiel de revenus;
  • BAIIA ajusté1 du secteur magazines de 1 763 000 $, soit une variation favorable de 1 099 000 $ grandement attribuable à l’aide gouvernementale supplémentaire reçue dans le contexte de la crise sanitaire ainsi qu’aux différentes économies de coûts qui ont permis de compenser la baisse des revenus en kiosque et des revenus publicitaires;
  • BAIIA ajusté1 du secteur production et distribution (« Incendo ») de 113 000 $, soit un écart défavorable de 554 000 $, une conséquence directe de la pandémie qui a engendré un retard au niveau de la distribution des films produits au cours de l’année 2020;
  • Certains de nos secteurs ont pu bénéficier, encore ce trimestre-ci, de la Subvention salariale d’urgence du Canada (« SSUC ») à la hauteur de 2 373 000 $ afin de soutenir le niveau d’emploi dans un contexte où ceux-ci sont encore affectés par la crise sanitaire qui perdure.

« Bien que la baisse du BAIIA ajusté1 de ce trimestre soit essentiellement attribuable à l’augmentation des coûts de la chaîne « TVA Sports » liée au calendrier condensé de la saison 2020-2021 de la LNH, notre volume d’affaires reprend progressivement, se rapprochant des tendances habituelles. C’est grâce au maintien de mesures sanitaires rigoureuses, à l’adaptation de nos environnements et nos méthodes de travail, ainsi qu’à la mobilisation de nos équipes que nous réussissons à atténuer graduellement les impacts qu’a eu et continue d’avoir la crise actuelle. Cela dit, le contexte demeure fragile et nos activités continuent d’être tributaires de l’évolution de plusieurs facteurs tels que les mesures gouvernementales qui sont mises en place afin de freiner la propagation de la COVID-19 et la situation précaire dans laquelle se retrouvent certains de nos clients et annonceurs », a affirmé le président et chef de la direction par intérim de Groupe TVA, Pierre Karl Péladeau.

« Malgré ce contexte, nous voyons des signes encourageants, notamment au niveau du marché publicitaire du secteur de la télédiffusion qui démontre une croissance par rapport au trimestre correspondant de 2020, autant du côté du Réseau TVA que de nos chaînes spécialisées. Nos plateformes numériques, notamment notre nouvelle destination TVA+, continuent de gagner en popularité, et d’ainsi accélérer la croissance de nos revenus publicitaires non traditionnels. Avec 39,4 parts[2] de marché consolidées pour ce premier trimestre de 2021, nos émissions sont toujours parmi les plus regardées au Québec et ont continué de se démarquer, notamment avec les retours très attendus de la fiction Les Beaux malaises 2.0 et du variété Star Académie qui ont atteint respectivement des auditoires moyens de près de 1,7 million et 1,4 million de téléspectateurs.

« Dans le secteur des services cinématographiques et audiovisuels, le volume d’activités a repris, en croissance par rapport à l’année précédente dans la plupart des secteurs. Forts d’un environnement de travail des plus sécuritaires et adapté aux nouvelles mesures sanitaires, nous sommes heureux d’accueillir dans nos installations la méga production du studio Paramount, Transformers, dont le début des tournages est prévu pour le prochain trimestre. À nouveau cette année, le tournage de séries télé internationales aura un apport important chez MELS qui se positionne avantageusement comme une destination de choix pour ce segment d’industrie en croissance. Par ailleurs, notre nouvelle offre de production virtuelle continue de susciter beaucoup d’intérêt de la part de nos clients qui ont débuté l’exploitation de cette technologie, tant pour les tournages cinématographiques que pour des productions publicitaires », a poursuivi M. Péladeau.

« Bien que la baisse des produits d’exploitation du secteur magazines se soit poursuivie et accentuée dans le contexte actuel, l’aide gouvernementale supplémentaire reçue afin de soutenir nos activités, jumelée à nos efforts de synergies opérationnelles, ont permis de continuer de dégager un BAIIA ajusté[3] en hausse ainsi qu’une marge bénéficiaire de près de 17 %. Encore une fois, nous sommes ravis de constater, selon le plus récent sondage Vividata, que TVA est toujours l’éditeur de magazines francophones numéro 1 au Québec[4] avec plus de 3,4 millions de lecteurs multiplateformes pour ses titres mensuels francophones.

Nos activités de production de contenu se sont poursuivies du côté d’Incendo, autant via la production locale que via les coproductions avec la Nouvelle-Zélande. Malgré l’impact qu’a eu le confinement du printemps dernier sur notre capacité de distribuer nos films au rythme habituel, la distribution de nos premières comédies romantiques produites en 2020 débutera aux États-Unis et à l’international au cours du prochain trimestre, concrétisant ainsi les efforts de production des derniers mois. Ce secteur d’activités est parfaitement aligné pour nous permettre de bénéficier de la forte demande pour les contenus originaux, en plus de diversifier nos sources de revenus et d’élargir notre présence dans les marchés anglophones.

En terminant, je tiens à remercier sincèrement tous nos employés de l’ensemble de nos secteurs et partout au Québec qui nous permettent de poursuivre notre mission d’informer et divertir les Québécois en cette période particulière qui perdure », a conclu M. Péladeau. 

 

 

 

Mise à jour sur le contexte actuel de la pandémie de la COVID-19

Les résultats du premier trimestre doivent être mis en perspective dans le contexte de la pandémie de la COVID-19, qui continue d’avoir des répercussions majeures sur l’environnement économique au Canada et à l’échelle mondiale. Malgré les contraintes occasionnées par celle-ci, la Société a continué et continuera de maintenir ses activités essentielles visant à informer en plus de divertir la population, tout en protégeant la santé et la sécurité de ses employés et du public. La Société assure d’ailleurs un service d’information en continu sur cette crise sanitaire aux téléspectateurs via le Réseau TVA ainsi que la chaîne spécialisée « LCN ».

Dans ce contexte, nous nous attendons à ce que des impacts financiers se fassent encore ressentir au cours des prochains trimestres. Parmi ceux-ci, notons les suivants :

  • Une variabilité importante de nos revenus et de nos coûts de contenu associés à la diffusion en direct d’événements sportifs organisés par des ligues professionnelles, considérant que la reprise des activités de celles-ci implique l’annulation de certains événements ou des changements importants quant à leur format ou calendrier de diffusion;
  • Une réduction significative des revenus publicitaires dans les marchés ou secteurs encore affectés par la crise sanitaire et qui aurait inévitablement des impacts sur les secteurs télédiffusion et magazines;
  • Une variation du niveau d’activités du secteur MELS et de celui de la production et distribution découlant d’un arrêt ou d’une reprise de nos activités de production et distribution de contenu complexifiée et ralentie par certains facteurs. Parmi ceux-ci, notons le respect des mesures sanitaires et de distanciation sociale sur les plateaux de tournage, la fermeture des frontières avec certains pays et les défis au niveau de l’assurabilité des productions;
  • Une réduction possible de la fréquence de mise en marché de certaines publications qui affecterait les revenus du secteur magazines. 

En raison de la baisse de leurs revenus, plusieurs entités des différents secteurs de la Société se sont qualifiées à la SSUC, ce qui a permis à la Société d’atténuer certains impacts reliés à la crise actuelle.  

Étant donné l’incertitude entourant la durée de la pandémie et les répercussions qu’elle pourrait avoir, il nous est impossible à l’heure actuelle d’en prédire l’effet global sur nos résultats opérationnels et financiers, mais nous sommes d’avis que notre bonne santé financière actuelle, notre solide bilan et les mesures mises de l’avant nous permettront de continuer de dégager des flux de trésorerie positifs.

L’équipe de direction de Groupe TVA de même que son conseil d’administration surveillent de façon continue l’impact de la crise sanitaire sur les secteurs d’activités de la Société, ses employés, ses clients, ses partenaires d’affaires, ainsi que sur la population du Québec afin de prendre les mesures appropriées pour assurer la bonne continuité des affaires de l’entreprise et maintenir ses stratégies à long terme.

Définition

BAIIA ajusté

Dans son analyse des résultats d’exploitation, la Société définit le BAIIA ajusté comme le bénéfice net (la perte nette) avant l’amortissement, les charges financières, les frais de rationalisation des activités d’exploitation et autres, les impôts sur le bénéfice et la part du bénéfice dans les entreprises associées. Le BAIIA ajusté, tel que défini ci-dessus, n’est pas une mesure des résultats définie conformément aux Normes internationales d’information financière (« IFRS »). Ce n’est pas non plus une mesure destinée à remplacer d’autres outils d’évaluation du rendement financier ou l’état des flux de trésorerie comme indicateur de liquidités. Cette mesure ne devrait pas être considérée isolément ou comme substitut aux autres mesures de rendement calculées selon les IFRS. La direction et le conseil d’administration de la Société utilisent cette mesure pour évaluer tant les résultats consolidés de la Société que les résultats des secteurs d’activités qui en font partie. Cette mesure élimine le niveau substantiel de dépréciation et d’amortissement des actifs corporels et incorporels et n’est pas affectée par la structure du capital ou par les activités d’investissement de la Société et de ses différents secteurs d’activités. En outre, le BAIIA ajusté est utile, car il constitue un élément important des régimes de rémunération incitative annuels de la Société. Signalons que la définition du BAIIA ajusté adoptée par la Société peut différer de celle utilisée par d’autres entreprises.

Mise en garde concernant l’information prospective

Les énoncés figurant dans le présent communiqué de presse qui ne sont pas des faits historiques peuvent constituer des énoncés prospectifs assujettis à des risques, à des incertitudes et à des hypothèses importantes connus et inconnus qui sont susceptibles d’entraîner un écart important entre les résultats réels de la Société dans des périodes futures et ceux qui figurent dans les énoncés prospectifs. Les énoncés prospectifs sont généralement reconnaissables à l’utilisation du conditionnel, à des expressions prospectives comme « proposer », « s’attendre à », « pouvoir », « anticiper », « avoir l’intention de », « estimer que », « prévoir », « désirer » ou « croire » ou la tournure négative de ces expressions ou de leurs variantes ou toute terminologie similaire. Au nombre des facteurs pouvant entraîner un écart entre les résultats réels et les attentes actuelles figurent la saisonnalité, les risques d’exploitation (y compris les mesures relatives à l’établissement des prix prises par des concurrents et les risques reliés à la perte de clients clés dans le secteur des services cinématographiques et audiovisuels ainsi que dans le secteur production et distribution), les risques liés aux coûts de contenu de la programmation et de production, le risque de crédit, les risques associés à la réglementation gouvernementale, les risques associés à l’aide gouvernementale, aux effets de la conjoncture économique et de la fragmentation du paysage médiatique, les risques reliés à la capacité d’adaptation de la Société face à l’évolution technologique rapide et aux nouvelles formes de diffusion ou de stockage, les risques liés aux relations de travail ainsi que les risques liés aux urgences en matière de santé publique, notamment la COVID-19, et toute mesure d’urgence mise en œuvre par le gouvernement.

Les investisseurs et autres personnes devraient noter que la liste des facteurs mentionnés ci-dessus, qui sont susceptibles d’influer sur les résultats futurs, n’est pas exhaustive et éviter de se fier indûment à tout énoncé prospectif. Pour de plus amples renseignements sur les risques, incertitudes et hypothèses susceptibles d’entraîner un écart entre les résultats réels de la Société et les attentes actuelles, veuillez-vous reporter aux documents publics déposés par la Société qui sont accessibles à www.sedar.com et www.groupetva.ca y compris, en particulier, à la section « Risques et incertitudes » du rapport de gestion annuel de la Société pour l’exercice terminé le 31 décembre 2020 et la rubrique « Facteurs de risques » de la notice annuelle 2020 de la Société.  

Les énoncés prospectifs figurant dans le présent communiqué de presse reflètent les attentes de la Société au 10 mai 2021 et sont sous réserve de changements pouvant survenir après cette date. La Société décline expressément toute obligation ou tout engagement de mettre à jour ces énoncés prospectifs, que ce soit en raison de nouveaux renseignements ou d’événements futurs ou pour quelque autre motif que ce soit, à moins que les lois sur les valeurs mobilières applicables le requièrent.

Groupe TVA

Groupe TVA inc., filiale de Québecor Média inc., est une entreprise de communication active dans l’industrie de la télédiffusion, de la production cinématographique et audiovisuelle, de la production et distribution internationale de contenu télévisuel ainsi que des magazines. Groupe TVA inc. est la plus importante entreprise de diffusion d’émissions de divertissement, d’information et d’affaires publiques et une des plus grandes entreprises privées de production de langue française en Amérique du Nord. L’entreprise est aussi la plus importante dans le secteur de l’édition de magazines francophones et publie des titres anglophones parmi les plus populaires au Canada. Ses actions classe B sont cotées à la Bourse de Toronto sous le symbole TVA.B. 

Les états financiers consolidés résumés au 31 mars 2021, accompagnés des notes afférentes, ainsi que le rapport de gestion intermédiaire pour la période de trois mois terminée le 31 mars 2021 peuvent être consultés sur le site internet de la Société à l’adresse suivante : www.groupetva.ca.

 


[1] Voir la définition du BAIIA ajusté ci-après.

[2] Source : Numeris – Québec franco, 1er janvier au 31 mars 2021, l-d, 2h-2h, t2+

[3] Voir la définition du BAIIA ajusté ci-après.

[4] Source : Vividata, Hiver 2021, Total Canada, 14+, 1er octobre 2019 au 30 septembre 2020